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Le Stade Toulousain a officialisé la signature de l'anglais Billy Searle comme jokers Coupe du Monde. En pleines recherches de jokers pour le mois de novembre, le club de la Garonne trouve déjà un doublon au poste d'ouvreur en remplacement de Ntamack.

Quelques semaines après l'arrivée de Piula Fa'asalele, Toulouse accueille son nouveau joker Billy Searle. Agé de 26 ans, l'ouvreur était à la recherche d'un autre club et n'avait pas caché ses envies de départs. Il aura pour objectif de remplacer Romain Ntamack, appelé avec le XV de France, tout comme Thomas Ramos. Une autre alternative était le repositionnement de Juan Cruz Mallia au poste mais il est appelé pour disputer la Coupe du Monde avec les Pumas argentins.

Billy Searle était encore l'année dernière un joueur des Worcester Warriors avant de se retrouver sans contrat suite à la liquidation judiciaire du club et a rejoint Bath pour terminer la saison de Premiership. Peu utilisés par ses entraineurs (5 matchs joués), ses précédentes saisons lui ont apporté une maturité et une certaine expérience.

Le MHR a annoncé ce lundi soir le retour du demi d'ouverture et ouvreur Benoit Paillaugue. Il vient au club en tant que joker Coupe du Monde.

A l'instar de Liam Allen et Toby Arnold à Lyon, Paillaugue est lui aussi un nouveau joker Coupe du Monde. Enfin, ce cas là est différent puisque l'héraultais va quitter le RCT après un bref passage peu remarqué et qui ne lui avait pas forcément réussi, il était d'ailleurs remplaçant et titulaire uniquement durant la période de doublons. Il vient à Montpellier pour pallier l'absence de Cobus Reinach qui rejoint les Springboks pour disputer la Coupe du Monde en novembre. L'info de la venue de Paillaugue était annoncé depuis le début du mois de juin par le président du MHR Mohed Altrad mais Toulon a tardé, négocié, pour libérer son demi d'ouverture remplaçant.

Lors de ses débuts à Montpellier, Benoit Paillaugue avait soulevé un Bouclier de Brennus et inscrit plus de 900 points en sa qualité d'ouvreur. Le français a joué en tout et pour tout 27 matchs avec Toulon et remporté la Challenge Cup l'année précédente contre les Glasgow Warriors.

De plus, certaines rumeurs indiquent que le demi de mêlée devrait prendre sa retraite à l'issue de la Coupe du Monde pour ensuite intégrer le staff de Philippe Saint-André ...

Le RCT a dévoilé son nouveau maillot domicile sur les réseaux sociaux qui sera utilisé lors de la prochaine saison de Top14. Il a été réalisé par Nike pour la troisième fois consécutive.

Les équipes commencent petit à petit à dévoiler leurs nouveaux équipements pour le début de saison qui commence très tôt avec la première journée le 19 aout. Après Toulouse -maillot extérieur) et Bayonne -maillots domicile & extérieur), au tour de Toulon de dévoiler son nouveau maillot.

Simple et avec quelques ressemblances qui évoquent les anciennes tuniques varoises, le maillot a considérablement changé par rapport aux bandes horizontales et verticales de l'année dernière. Contrairement à son prédécesseur, les couleurs ne sont pas également représentées : la couleur principale est le rouge et on retrouve une présence de noir seulement sur les épaules. De même pour les chaussetes avec une bande noire tandis que le short est complètement rouge. C'est aussi l'occasion pour le club de rendre un hommage à ses anciens joueurs : "Son design épuré et sa sobriété sont des symboles d’humilité et de combativité. Un héritage laissé par le maillot porté par les plus grandes légendes du RCT dans les années 70-80. D’André Herrero à Jérôme Gallion en passant par Eric Champ et Manu Diaz, ils l’ont porté dignement, avec fierté."

Le club en a aussi profité pour dévoiler au grand public son maillot pré-match lui aussi conçu par Nike. Un maillot en deux parties avec une séparation verticale qui reprend d'un côté lr goue traditionnel et de l'autre le noir, avec des accuentations.

Le LOU a annoncé ce lundi matin que Liam Allen (23 ans) et Toby Arnold (36 ans) vont continuer l'aventure lyonnaise pour quelques mois. Les deux joueurs joueront comme jokers Coupe du Monde.

Toby Arnold, capitaine du LOU cette saison et en fin de contrat, va passer du statut de joueur à celui de joker pour la Coupe du Monde 2023 en septembre et octobre. Il va dépasser les 230 matchs joués pour aider le club lyonnais à remplacer ses douze joueurs qui partent en sélection pour préparer et jouer la compétition. Arnold ne sera pas seul puisque Liam Allen aura la même utilité. Un joueur qui était tout d'abord joker médical de Jordan Taufua et Maxime Gouzou. A tel point qu'il est devenu titulaire du numéro 8 notamment lors du barrage de Top14 contre l'UBB.

Ces deux cas ne devraient pas être les derniers puisque c'est aussi le cas de tous les autres clubs avec des internationaux qui auront besoin de renforcer leur rang.

Parti du LOU à la fin de son contrat et en rupture avec Garbajosa, l'ouvreur néo-zélandais va poursuivre sa carrière du côté du Japon. La franchise des Blue Sharks de Shimizu a officiellement annoncé son arrivée prochaine.

Après plusieurs années mitigées et coupées par les longues blessures à répétitions, Lima Sopoaga a fait le choix à 32 ans de quitter la France pour s'orienter vers un nouveau challenge : le Japon. Sa future franchise de Shimizu a officialisé son arrivée dans la matinée. Le Japon attire de plus en plus d'internationaux All Blacks qui sont en fin de contrat et de carrière et qui cherchent un nouveau club, et sont rapidement contactés par la League One japonaise et ses franchises avant les autres prétendants.

Sopoaga s'est d'ailleurs exprimé sur sa future franchise et les raisons qui l'ont poussé à y signer un contrat : "Je n'ai entendu que du bien de la franchise de la part des étrangers qui sont là. Moi et ma famille sommes super excités de nous intégrer dans un nouveau pays avec une nouvelle langue et une autre culture. Je vais donner le meilleur de moi-même."

Les Blue Sharks en ont aussi profité pour annoncer la venue de Tom Rowe lui aussi d'origine néo-zélandaise, ainsi que celle de Sam Chongkit et l'arrivée du nouvel entraineur Hiromasa Yoshihiro.

Anthony Jelonch est en passe de prolonger à Toulouse ! Après plusieurs autres cadres de l'effectif, c'est un nouveau top player qui se lie au club jusqu'à la prochaine Coupe du Monde en Australie.

Enorme coup en vue pour Toulouse ! Après plusieurs rumeurs d'intensification des négociations entre Anthony Jelonch et le Stade Toulousain en début d'année, L'Equipe annonce que l'international aux 25 capes aurait prolongé son contrat de quatre soit jusqu'en 2027.

Débarqué à Toulouse en provenance de Castres en 2021-2022, Jelonch s'est imposé comme un cadre du vestiaire toulousain et rejoint avec cette prolongation Antoine Dupont, Thomas Ramos, François Cros en encore Cyril Baille. Ils sont donc liés au club jusqu'à la prochaine coupe du monde en Australie, tandis que Ntamack et Marchand sont eux liés jusqu'en 2028.

Absent des terrains depuis sa rupture des ligaments croisés face à l'Ecosse durant la dernière journée du Tournoi après un plaquage décisif sur Van der Merwe, il estime que "tous les voyants sont verts" pour une participation à la Coupe du Monde qui se rapproche de jour en jour. En attendant ce retour, il continue sa rééducation et reste optimiste.

Vern Cotter va remplacer Leon McDonald à la tête des Blues d'Auckland. Celui qui avait démissioné de la sélection fidjienne en 2020 pour raisons personnelles reprend du service avec la franchise néo-zélandaise des Blues.

Le tacticien de 61 ans s'est engagé pour deux saisons avec le récent demi-finaliste du Super Rugby. Il prend la place de Leon MacDonald qui rejoint le staff des All Blacks de Ian Foster aux côtés du coach vainqueur des dernières éditions bien connu pour sa traditionnelle danse de la victoire. Jason O'Halloran complètera le staff de Foster pour sa dernière grande compétition avec la sélection néo-zélandaise.

Dans sa déclaration d'adieu, Cotter a tenu à "remercier toute l'organisation des Blues" et  se trouve "excité par le défi de les faire progresser et de construire sur cette base une existence très solide". A propos de Jason O'Halloran qu'il retrouve dans le staff des Blacks : "C'est super d'avoir Jason avec moi. Depuis notre séjour en Ecosse, nous sommes restés bons amis et nous nous appelons souvent pour discuter des tendaces actuelles du jeu. Je sais qu'il apportera une réelle valeur ajoutée à une équipe d'entraineurs déjà solide".

Pour en savoir plus : https://www.blues.rugby/blues-rugby-news/coach-announcement

L'édition du Rugby Championship 2022/2023 commence ce samedi avec l'Afrique du Sud contre l'Australie. On se souvient encore de l'exploit des Pumas argentins qui avaient obtenu leur première victoire contre les All  Blacks en Nouvelle-Zélande. A deux mois du Mondial, intéressons-nous à la situation actuelle de ces quatres sélections.

1. Australie (Wallabies)

Tout comme ses homologues de l'hémisphère Sud, les derniers matchs de la sélection australienne remontent à la tournée européenne de novembre 2022 soit il y a quasiment un an. Eddie Jones débarque comme entraineur principal après son licensiement avec le XV de la Rose. Certains le perçoivent comme un mauvais signe, mais il est bon de rappeler que Jones reste quand même un top entraineur, en témoigne la prestation de la sélection nippone lorsqu'il officiait au Japon. Cette équipe possède de très bons talents individuels comme Will Skelton qui peut faire de gros dégats en mêlée. Néanmoins, les récents entraineurs n'ont jamais vraiment réussi à imposer leur style de jeu dans une équipe qui varie entre bonnes et mauvaises prestations, trop sanctionnée à cause de ses indisciplines. Le banc risque cependant de faire défauts comparé aux autres équipes : aucune réelle doublure ou de joueur de top niveau, et les derniers quarts d'heure des matchs riquent d'être très durs. Mais les Wallabies peuvent largement croire au titre ...

2 - Nouvelle-Zélande (All Blacks)

Récent vainqueur de l'édition précédente, les Blacks reviennent en force avec une équipe et un banc complet qui permet de changer les joueurs à n'importe quel moment. Malgré cela, Ian Foster est dans une situation très délicate : son équipe est beaucoup moins forte et impressionante que les autres, les kiwis se sont pris des défaites qui n'auraient pas du arriver (ex : contre l'Argentine à Wellington avec une sombre défaite) et chaque équipe vient en Nouvelle-Zélande en ayant en tête qu'une victoire devient possible. De grosses difficultés à maitriser le cours du jeu se sont faites ressentir, de même au niveau mental pour certains joueurs et l'effectif s'est amoindri sur le plan physique. Tout le monde le sait désormais : pour gagner contre la Nouvelle-Zélande, il faut juste développer son jeu et la priver de ballons. Telle est la recette, contre une sélection qui pourrait être obligé de revoir ses objectifs pour le Mondial à la baisse.

3 - Argentine (Pumas)

Cap sur une sélection en plein essor. Les Pumas ont une nouvelle génération d'internationaux qui s'accouplent très bien avec les cadres encore présents qui font grandir cet effectif avec un vrai projet sportif. Après avoir battu les Néo-Zélandais à la maison l'année dernière, l'objectif est de réussir à rivaliser contre chacun des 3 adversaires qui seront un très bon test à quelques deux mois du Mondial. L'entraineur Mikael Cheika développe un vrai projet avec cette équipe et n'a pas peur d'oser même dans les grandes rencontres. En dépit de ses récentes performances, si la sélection argentine veut se vanter de faire partie de l'élite, il faut apprendre à être dans la régularité et à ne pas enchainer les victoires avec 30 points d'écarts et une défaite avec plus de cinq essais encaissés au match suivant. Mais l'avenir s'annonce radieux et ce Rugby Championship sera une bonne occasion pour étudier les Pumas.

4 - Afrique du Sud (Springboks)

Les Boks peuvent être en même temps les favoris et les outsiders de cette édition du tournoi. Pourquoi ? La réponse se trouve en deux points. C'est une équipe joueuse de par la qualité de ses joueurs qui sont polyvalents avec une aisance de jeu dans chaque secteur, menée par un De Klerk dynamique qui fait rapidement circuler le ballon. Le jeu d'avants est très complet avec un pack hyper puissant qui est forcément un atout sur le terrain pour contrer les tentatives de jeu de l'adversaire. Pourtant, d'un autre côté, cette sélection sud-africaine n'a jamais entièrement pruvé, n'a jamais vraiment réussi à jouer à son top niveau malgré plusieurs années de cohabitation avec des automatismes qui tardent à se développer entre les joueurs. Mais face aux trois autres sélections, ce sera l'occasion de prouver que les Springboks peuvent mieux faire.