rugby

L’heure de vérité approche dans cette édition 2023/24 de la Champions Cup, qui fait son grand retour pour 2 week-ends avec les 8^e puis les quarts de finale. C’est l’occasion de pronostiquer les matchs de nos clubs français, en nombre et avec de belles chances de se qualifier.

Bulls – Lyon :

En lutte pour le maintien en Top14 et actuellement en 12^e position, le LOU se concentre plus sur ses problèmes dans le championnat de France que sur la Coupe d’Europe. On a donc les cadres qui sont mis au repos pour 2 semaines, et un gros turnover avec 13 changements par rapport à la victoire contre l’UBB. Beaucoup de jeunes lyonnais se sont déplacés en Afrique du Sud pour affronter l’actuel 3^e de l’URC en très grande forme qui risque de ne faire qu’une bouchée d’un LOU sans ses cadres et en difficulté à avec aucune victoire à l’extérieur depuis le début de la saison. : défaite de Lyon.

Stormers – la Rochelle :

C’est clairement un choc qui nous attend cette fois encore en Afrique du Sud, avec le double champion d’Europe qui joue sa survie dans cette édition avec un déplacement chez le 5^e de l’URC. Ronan O’gara a lancé toutes ses forces dans la bataille avec la compo type des Maritimes : Atonio, Skelton, Cancoriet, Alldritt et Botia entre autres sont présents dans un pack d’avants destructeur, et on retrouve l’habituelle charnière Kerr-Barlow – Hastoy avec Brice Dulin à l’arrière. Les Rochelais viennent en terre connue puisqu’ils avaient déjà fait le déplacement lors des phases de poule pour malheureusement s’incliner à la fin alors que la victoire était à portée des mains. Solides et conquérants, avec un regain de confiance en Top14, les coéquipiers de Greg Alldritt vont se battre comme des lions face à des Stormers qu’ils avaient failli battre pour passer à l’étape suivante dans une Coupe d’Europe qui leur réussit plutôt bien : victoire la Rochelle.

UBB – Saracens :

Encore un remake des phases de poule, qui avait vu l’UBB écraser les Saracens en leur infligeant le pire score de leur histoire en Coupe d’Europe (55-15) lors d’une démonstration collective. Cependant, attention à ne pas tomber dans la facilité face à des Sarries qui assurent en Premiership et retrouvent Maro Itoje mais l’UBB devrait logiquement gagner la rencontre, devant son public de Chaban et avec sa patrouille de France malgré l’absence de Jalibert à l’ouverture. Le pack d’avants des Bordelais sera pour moi dominant et saura faire l’écart dans les premières minutes de la rencontre, avant d’étouffer les Saracens menés par Owen Farrell qui on le sait a des difficultés à s’adapter au jeu « moderne » et à l’animation : victoire UBB avec le bonus offensif.

Toulouse – Racing 92 :

C’est un classique du Top14 qui va se dérouler mais cette fois-ci en Champions Cup. La voie est royale pour Toulouse, qui retrouve tous ses internationaux en plus de la titularisation (!) de Romain Ntamack qui est associé à Dupont. La donne est compliquée pour les Racingmen, qui doivent faire sans la présence de leur charnière Le Garrec-Gibert remplacés par Le Bail-Tedder. Solides à domicile, impressionnants à l’extérieur, les Toulousains vont gentiment écarter le Racing 92 pour passer aux quarts de finale, dans un stade encore une fois bouillant : victoire Toulouse avec le bonus offensif.

Je vous rappelle que les résumés de Bulls - Lyon, Stormers – La Rochelle, Bordeaux – Saracens et enfin Toulouse – Racing 92 seront à retrouver sur la chaine : https://www.youtube.com/@LeRugbyEnFrancais919/videos

La Rochelle écrase Oyonnax avec ses jeunes pousses, alors que Montpellier retrouve ses galères à domicile et que Perpignan s’amuse avec Castres. Oyonnax va-t-il retourner en Pro D2 ? L’Aviron peut-il encore croire au top6 ? Retour en long et en large sur les enseignements de la 20^e journée du Top14.

Paris encore une fois vainqueur sans convaincre

Fluctuat nec Mergitur, il est battu par les flots mais ne sombre pas. La devise de la ville de Paris correspond parfaitement à la saison du Stade Français : chaque week-end, on se dit que les hommes en rose vont perdre et pourtant ils gagnent et sont 1ers du championnat. C’est pourtant bizarre : leur jeu offensif semble vide, sans aucune animation pourtant ils s’en sortent. Grâce aux pénalités de Joris Segonds. Le Stade Français a réalisé une belle opération ce week-end en s’offrant le MHR au GGL Stadium (12-10) au bout d’un chassé-croisé conclu par le pied de Segonds, vainqueur de son duel face à Louis Carbonel. Les hommes de Laurent Labit sont ainsi premiers du Top14 avec une avance de 3 points sur le Stade Toulousain alors que leurs récentes prestations, domiciles ou extérieures, nous donnent l’image d’une équipe solide en défense mais qui n’y arrive pas en attaque et manque d’animation dans le jeu ou d’un facteur X. Mais voilà, le Stade Français n’est pas une équipe qui nous fera vibrer par son jeu mais plutôt par ses résultats. La clé du succès ? Une défense insubmersible, quelquefois un éclair de génie de Daquwaka et le reste du temps des grattages qui offrent des pénalités converties par Segonds. Le Stade Français continue ainsi sur sa lancée et la victoire à l’arrachée contre Lyon pour rester 1^er et conserver une belle longueur d’avance sur les autres (le Racing, 3^e, est à 11 points de Paris).

Oyonnax officiellement en Pro D2 ?

Le club de l’Ain s’est une nouvelle fois incliné ce week-end, cette fois-ci contre le Stade Rochelais (40-21) malgré des éléments de jeu satisfaisants. Cependant, la marche entre le Top14 et la Pro D2 semble trop haute à franchir pour les Oyomen. A 5 journées de la fin de saison, Oyonnax compte un bilan de 5 (!) victoires pour 14 défaites et 1 nul. Mathématiquement, l’USO (26 points) pourrait encore revenir au niveau de Montpellier (38 points) mais cela semble très compliqué au vu des dernières prestations que ce soit à domicile ou à l’extérieur, alors que les Ainois affronteront entre autres le Racing 92, Pau et l’UBB à Chaban Delmas lors de leur dernier match. Avec la défaite de ce week-end et celle précédente contre le MHR, les hommes de Joe el Abd sont quasiment condamnés à un retour en Pro D2 la saison prochaine.

La Rochelle gagne et gratte des places dans le top6

Belle opération du Stade Rochelais. Entrés dans le top6 synonyme de phases finales lors de la 18^e journée, les Maritimes n’en sont plus sortis et ont même gratté plusieurs places avec en prime le point de bonus offensif (40-21) qui récompense une domination des Rochelais tout au long du match, malgré un retour d’Oyonnax en seconde mi-temps mais la réaction des Rochelais avec 2 essais coup sur coup a eu raison des Ainois. La Rochelle est ainsi l’actuelle 4^e du championnat avec 51 points, soit à 1 point du Racing 92 (3^e) et compte 2 points d’avance sur l’UBB. L’opération des hommes de Ronan O’gara est encore meilleure car tout le top5 a désormais créé un gap avec le reste du championnat. Par ailleurs, les Rochelais se sont rassurés avant d’attaquer leur 1/8^e de finale de Champions Cup en Afrique du Sud avec une puissance offensive retrouvée avec un pack ultra dominateur bien aidé par le retour des internationaux (Atonio, Colombe, Alldritt) et la sérénité de Brice Dulin. O’gara a aussi profité du large score pour donner du temps de jeu à plusieurs jeunes et cela s’est avéré payant puisque les 2 entrants Oscar Jegou (20 ans) et Simeli Daunicuvu (19 ans) sont allés inscrire respectivement les 5^e et 6^e essais rochelais synonymes du bonus offensif. Bref, quasiment tout est positif que ce soit en termes de jeu ou de classement pour les Maritimes en Top14.

Bordeaux-Bègles n’y arrive toujours pas à l’extérieur

Encore un match à l’extérieur à 0 points pour l’UBB. Pourtant auteurs d’un match abouti face à Toulouse la semaine dernière, les Bordelais ont encore une fois confirmé leurs peines hors de leurs bases. Sans Penaud et Jalibert mais avec LBB, l’UBB n’a jamais su faire face à l’intensité et la solidité défensive mise en place par le LOU à l’image d’un Mickaël Guillard. Menés 10-0 puis 17-0, les hommes de Yannick Bru étaient revenus déterminés en 2^nde période avec un essai de Pete Samu dès la 47^e minute de jeu : le match des Bordelaux-Béglais était enfin lancé. Cependant, comme de trop nombreuses fois cette saison en particulier à l’extérieur, Lucu et ses partenaires ont failli dans les zones de marque. Le moment le plus significatif du match se situe vers la 60^e : l’UBB ne cesse d’attaquer à 5m de l’en-but lyonnais avec du jeu d’avants. A chaque fois, les Lyonnais se mettent à la faute et l’UBB prend la mêlée. Même séquence 3 ou 4 fois de suite puis à la sortie d’une énième mêlée, Tameifuna perd la balle et le LOU se sort de cette séquence sans fin. Résultat pour Bordeaux sur cette action : 10 minutes passées à 5m de l’en-but lyonnais pour 0 points inscrits. De son côté, le LOU ne lâche rien et ira même inscrire un essai à la 80^e pour achever l’UBB. Classé 5^e grâce à leurs belles performances à domicile, les prestations à l’extérieur des Bordelais interrogent : leur dernière victoire remonte au mois de février et un succès à Mayol (37-32) mais à ces difficultés permanentes (défaite à Montpellier pourtant jouable) s’ajoutent aussi les inconstances à domicile (défaite contre Pau 10-20, contre le Stade Français 26-30). L’avertissement est clair pour Bordeaux : le prochain pas de travers risque d’être fatal pour rester dans le top6, et cela passe par une solidité sans faille à domicile et de meilleures prestations à l’extérieur.

Perpignan s’éloigne de la zone rouge et gifle Castres, Le Garrec sort sur protocole et Gibert se blesse

L’USAP de Franck Azéma confirme son retour en grâce et continue de s’éloigner de la zone rouge avec 6 points d’avance sur le barragiste Montpellier. Cela grâce à une démonstration de force des Usapistes dans un stade Aimé-Giral à guichets fermés pour assister aux 7 essais de Perpignan avec notamment un doublé de Ruiz et de Veredamu. Sur une série de 3 victoires consécutives (Toulouse, Oyonnax et Castres), Perpignan peut respirer un grand coup après cette formidable remontée au classement qui les met à la 9^e place du championnat même si les clubs allant de la 7^e à la 12^e place se tiennent tous en un point : la lutte pour le maintien va donc être fantastique, puisque tout peut basculer lors de chaque journée. L’USAP dispose à partir d’aujourd’hui de 2 semaines de pause avant d’affronter 2 concurrents directs : Lyon à domicile, puis Montpellier à l’extérieur. Si Perpignan gagne ces 2 matchs, alors Perpignan est quasi assuré de rester dans l’élite du rugby français et renforce la possibilité de ne (enfin) pas jouer les barrages. L’autre match du multiplex opposait le Racing 92 à Clermont : victoire sérieuse des Racingmen qui ont su concrétiser leurs actions lorsque les Clermontois ont passé 20 minutes dans les 22 adverses pour ne marquer que 2 fois avec un cruel manque de réalisme. Le Racing reste ainsi 3^e tandis que l’ASM est 11^e, mais il y a une ombre au tableau : Le Garrec est sorti sur protocole commotion avant de revenir sur le banc l’air en forme, mais Gibert s’est blessé à la jambe et sa durée d’indisponibilité pourrait être de plusieurs mois.

Toulouse se fait TRES peur à la maison, Ntamack de retour

Coup de chaud à Ernest-Wallon samedi soir. Les Toulousains se sont fait extrêmement peurs face à une Section venue avec des ambitions, symbolisées dès la 4^e minute par l’essai de Gailleton après une combinaison en sortie de touche. Les Toulousains réagissent ensuite avec 3 essais mais la Section va faire de même en profitant d’une erreur de relance entre Paul Costes et Lucas Tauzin. A noter le doublé de Théo Attissogbé qui en a fait baver aux Toulousains. Romain Ntamack est rentré vers la 65^e ovationné par tout le stade et a pu profiter d’une quinzaine de minutes pour revivre les conditions d’un match de haut niveau. Le Stade Toulousain l’a finalement emporté à 3 minutes de la fin et conserve sa 2^e place au classement avec une avance correcte de 8 points sur le Racing, 3^e du Top14.

Bayonne n’y arrive toujours pas à Saint Sébastien, giflé par Toulon

C’est ni plus ni moins une correction pour les Bayonnais. Dans un stade chauffé blanc et ses 38 000 spectateurs, l’Aviron s’est pris une correction. Le résultat du match allait déterminer de la suite de la saison des Basques : une victoire leur permettait de s’accrocher au top6, une défaite les condamnait à jouer le maintien. Etouffé par la pression des Toulonnais et sans inspiration, force est de constater que Bayonne jouera principalement le maintien. Encore une fois, la délocalisation à la Réale Arena n’a pas été la fête du rugby qu’attendait les Basques, déjà battus ici-même par Pau l’année dernière. De son côté, Toulon s’offre une nouvelle victoire à l’extérieur et revient en forme après la mauvaise série du mois de janvier et le retour des internationaux, dont Charles Ollivon auteur d’une passe décisive, fait du bien à tout le groupe varois. Toulon est désormais 4^e à égalité de points avec La Rochelle et à 1 points du racing 95, 3^e, et peut rêver d’un retour des phases finales. Statistique symbole des maux bayonnais, l’Aviron enregistre sa 1^e défaite de la saison à domicile après avoir failli perdre contre La Rochelle (13-12) mais sauvé par un poteau sur une pénalité d’Hastoy, mais n’a surtout gagné aucun match à l’extérieur !

En bref : Toulouse et Paris conservent leurs places au classement, Perpignan s’éloigne de la zone rouge alors que Bayonne s’en rapproche dangereusement. Toulon se place à la 4^e place du classement et peut rêver des phases finales, tout comme La Rochelle qui retrouve son jeu de la saison dernière. Enfin, l’UBB perd encore des points à l’extérieur avec un manque de réalisme et Oyonnax est presque relégué en Pro D2, sauf retournement de situation.

Alors que le Top14 s’approche de la fin de la saison régulière, de nombreux doutes sur le classement final persistent ? Oyonnax va-t-il être officiellement relégué en Pro D2 ? La Rochelle va-t-elle rester dans le Top6 ?

Je vous donne dans cet article mes pronos sur cette 20^e journée du Top14.

15h00 : Montpellier – Stade Français

Un gros déplacement pour le Stade Français avec l’objectif de conserver sa 1^e place au classement face à l’avant-dernier du championnat. Montpellier reste sur un dernier match à Toulon catastrophique avec 8 essais encaissés, un nombre incalculable d’erreurs et surtout un gros coup derrière la tête alors que le MHR était sur une bonne dynamique et remontait au classement. Une compo héraultaise solide avec Duguid-Willemse en 2^e ligne et surtout cette 3^e ligne Camara-Bécognée-Van Reensburg alors que Reinach et Carbonel forment la charnière. Le combat des avants va être rude avec une très belle opposition dans les 2 camps mais je pense que les arrières du Stade Français vont faire la différence dans un match qui s’annonce serré. Segonds risque d’être très utile avec son jeu au pied et pour les pénalités sachant que le MHR commet énormément de fautes par match, les Parisiens doivent en profiter. Même si Montpellier joue à domicile, le Stade Français est très clinique et va l’emporter : victoire Stade Français.

17h00 : Perpignan – Castres

Un match à guichets fermés, le 3^e de la saison pour l’USAP. Le soutien du public perpignanais absolument fou (plus de 500 supporters sont allés à Oyonnax !) va galvaniser les hommes de Franck Azema, mais devront faire sans Tommaso Allan, blessé. Une charnière Ecochard-McIntyre et surtout Crossdale et Veredamu sur les 2 ailes. De son côté, Castres revient d’une douloureuse défaite à domicile face au Racing alors que la victoire était jouable, et une victoire est obligatoire pour ne pas perdre de vue le top6. Même compo que face au Racing avec des avants pour moi supérieurs aux Perpignanais mais j’ai des doutes sur le fait de voir Botitu en 10 par rapport à l’animation et au dynamisme du jeu des Castrais. Les avants de l’USAP sauront faire la différence appuyés par un Jake McIntyre flamboyant pour se défaire de Castres et continuer à s’éloigner de la zone rouge : victoire Perpignan.

17h00 : Stade Rochelais – Oyonnax

Une rencontre avec des enjeux opposés : La Rochelle se bat pour rester dans le top6 alors qu’Oyonnax a ici une de ses dernières chances d’échapper à la relégation. Le retour des internationaux a déjà fait ses preuves à Bayonne malgré la défaite d’un petit point (13-12 pour Bayonne) mais la puissance du pack rochelais avec notamment G.H. Colombe risque d’emporter Oyonnax. Bien entendu, je pense que Dulin va faire une nouvelle masterclass sur le jeu au pied et les relances mais aussi le jeu des arrières rochelais qui sera important pour concrétiser les actions et ne pas laisser revenir un Oyonnax revanchard. L’USO va tout tenter et je mise sur un essai de Kevin Lebreton, injouable que ce soit en défense ou en attaque qui va tenter de porter son pack d’avants mais je pense que la charnière Oyomen va être en difficulté par rapport au duo Berjon-Reus et que les sorties de camp seront cruciales pour Oyonnax. De plus, les finisseurs rochelais (Favre, Atonio, Lavault et Lespiaucq entre autres) vont pour moi sécuriser la victoire des Maritimes avec le point de bonus offensif : victoire la Rochelle avec le BO.

17h00 : Lyon – Bordeaux-Bègles

Un choc. Très clairement une des rencontres les plus alléchantes du week-end : d’un côté le LOU (12^e) qui n’y arrive pas à l’extérieur mais qui sort des prestations très convaincantes à domicile, de l’autre côté l’UBB qui sort d’un match fabuleux face à Toulouse avec du bon (puissance offensive) et du moins bon (gros trou d’air et 2 essais toulousains en 5 minutes). Gengenbacher a sorti l’artillerie lourde, avec une 2^e ligne Lambey-Taofifenua qui risque de faire des dégâts dans les rangs bordelais mais SURTOUT la charnière Couilloud-Berdeu, un assemblage que l’on attendait de revoir et qui se comprend à merveille pour faire la différence. Evidemment, les titularisations de Radradra et de Niniashvili peuvent faire la différence malgré le match compliqué du Fidjien face au Stade Français la semaine dernière, et l’arrière géorgien va mettre constamment en difficulté la défense bordelaise. Bordeaux vient aussi en force malgré l’absence de Jalibert qui risque de faire défaut surtout que son remplaçant Tapuai n’a jamais fait ses preuves en 10 et plutôt l’inverse. Cependant, la puissance des arrières (sans Penaud mais avec LBB) peut permettre à l’UBB de rester dans le match et de contrer l’attaque lyonnaise. C’est un match très serré et alléchant qui s’annonce, mais le LOU saura faire la différence avec sa 1^e ligne, sa charnière favorite et Niniashvili au fond du terrain : victoire du LOU mais BD pour l’UBB.

17h00 : Racing 92 – Clermont

Une rencontre plutôt sympa sur le papier. Le Racing reste sur une bonne dynamique avec une victoire facile contre Toulon (21-6) et une victoire chez les Castrais (23-21) avec le retour de Le Garrec notamment. De son côté, l’ASM s’est quelque peu réconcilié avec son public en dominant Pau au bout d’un match fou (31-28) qui laisse une petite distance avec la zone rouge. Cependant, le match d’aujourd’hui s’annonce compliqué face à l’armada du Racing : Nyakane-Chat-Gomes Sa en 1^e ligne, Woki-Diallo-Joseph en 3^e ligne. Une charnière Le Garrec-Gibert qui se retrouve après la trêve internationale et devrait guider les Racingmen sur le chemin de la victoire face à un Clermont menée par Baptiste Jauneau (capitaine) et des joueurs en feu comme Moala, Hériteau et Simmons mais les avants du Racing feront la différence dans les phases offensives là où les Clermontois ne trouveront pas l’avancée et perdront la balle. Le banc de l’ASM peut être un élément clé pour les hommes de Christophe Urios mais le Racing aura déjà fait l’écart et j’imagine un bonus offensif : victoire Racing avec BO.

21h00 : Stade Toulousain – Pau

On l’attendait, il est là ! Romain Ntamack devrait jouer ses premières minutes de la saison face à la Section et pourquoi reformer la paire avec Dupont, titularisé en 10 avec Graou en 9. Ugo Mola a clairement mis l’armada avec le retour des tous les internationaux : Mauvaka, Aldegheri, Flament, Meafou, Cros, Roumat, Dupont, Lebel et Baille sur le banc. Les avants toulousains devront faire la différence sans trop de mal avec une grosse entame de match qui va étouffer les Palois et bien entendu, la magie de Dupont sera fatale. Je m’attends à un gros score du Stade Toulousain, qui gifle tous ses adversaires à Ernest-Wallon. Regardons quand même la compo paloise : une 3^e ligne Hamonou-Whitelock-Hewat pourrait utiliser son expérience pour aider le pack à résister aux offensives toulousaines mais la charnière (Daubagna-Desperes) me parait trop faible pour rivaliser à Graou-Dupont. On ne risque pas de voir beaucoup les arrières palois, qui seront enfermés par une défense toulousaine inoxydable. C’est pourquoi le Stade Toulousain devrait s’en sortir sans trop de mal et même faire un festival offensif : victoire Toulouse avec BO.

Le pronostic de Bayonne – Toulon (délocalisé à Anoeta sortira ce soir ou bien demain matin).

Si vous voulez un résumé des matchs, c’est simple : ils seront tous sur la chaine moins de 45 minutes après les matchs !

Le lien : https://www.youtube.com/@LeRugbyEnFrancais_/videos

C'est un coup de tonnerre que vient de dévoiler le Midol.Selon ses informations, le contrat entre l'entreprise éponyme de Mohed Altrad et le XV de France qui prend fin en janvier 2024 a de grandes chances d'être renouvelé jusqu'en 208 soit 4 années supplémentaires.

Après avoir changé d'équipementier en retournant chez Adidas, le XV de France se préparait aussi à changer de sponsor principal. Du moins c'est ce que l'on pensait quand on connait l'affaire entre Bernard Laporte ex-président de la FFR et Mohed Altrad pour trafic d'intérêts. Plusieurs multinationales se sont proposés afin de remplacer la marque aux 60 000 employés avec un chiffre d'affaires de 3.8 milliards € en 2022, qui est aussi le sponsor maillot actuel des All Blacks. Samedi matin, le bureau fédéral de la FFR s'est rassemblé et aurait pris la décision de renouveler le contrat jusqu'en 2028.

Ce nouveau contrat entre les 2 parties devrait rapporter sensiblement plus que le premier à la Fédération : si jusqu'ici il rapportait la bagatelle de 8 millions d'euros annuels, ce chiffre sera ré-évalué et pourrait dépasser les 10 millions d'euros, alors que Florian Grill a estimé un déficit de 20 millions d'euros dans les caisses de la Fédé, qui permettraient un meilleur accompagnement et équipement pour les équipes de France et le rugby amateur. De par ce contrat, Mohed Altrad qui est également le propriétaire du MHR champion de France en 2021 se positionne comme l'une des marques les plus influentes dans le monde du rugby.

Encore une autre lgende qui arrive en Top14 ! Le club toulonnais a officialisé la venue de la légende et capitaine du Pays de Galles Alun Wyn Jones (37 ans) comme joker Coupe du Monde. Après avoir fait toute sa carrière aux Ospreys, le gallois va découvrir un nouveau championnat pendant quelques mois.

Depuis quelques jours, le RCT ne cesse de dévoiler ses jokers Coupe du Monde avec Tuicuvu, Nakaitaci et sûrement l'Australien Noah Lolesio. C'est un véritable gros coup pour le club de la Rade, qui va s'attacher les services d'un vaillant soldat pour pallier l'absence de ses internationaux partis à l'assaut de la Coupe du Monde.

Joueur le plus capé de l'histoire du rugy gallois avec 158 capes et 12 avec les Lions Britanniques, la légende vivante portera le maillot du RCT lros des premières journées du championnat. Rien que ça.

Son arrivée sur la Rade est prévue dans les jours qui suivent et l'objectif de Jones sera de combler les absences des internationaux  Brian Alainu'uese et David Ribbans, ce dernier étant une nouvelle recrue mais il s'entraine avec le XV de la Rose en vue du Mondial.

A 38 ans, Alun-Wyn Jones va seulement découvrir un deuxième club après avoir passé 19 aux Ospreys, club de son coeur. Il y a commencé à 19 ans avant de devenir capitaine de l'effectif en 2009 et de remporter le Pro 12 gallois en 2007, 2010 et 2012 ainsi que la coupe anglo-galloise en 2008. Au total, Alun Wyn Jones c'est 241 matchs et 22 essais.

La LNR vient d'annoncer ce vendredi matin les stades où se dérouleront les quatres prochaines demi-finales du Top14. Bordeaux par deux fois, suivi de Marseille et Lyon sont les heureux gagnants.

Après San Sebastien et la Reale Arena, retour en France pour les demies du Top14. Le comité directeur de la LNR a dévoilé les lieux des quatres prochaines demi-finales. En 2024, ce sera au Matmut Atlantique de Bordeaux dont on se souvient la folle ambiance lors du match de La Rochelle en Champions Cup. Un temps annoncé, le stade Pierre-mauroy de Lille ne pourra finalement pas accueillir les rencontres car il sera en travaux pour se préparer aux JO 2024 tout comme le Stade de France.

L'année suivante, au tour du Groupama Stadium de Lyon, résidence de l'Olympique Lyonnais, de recevoir les demi-finalistes après un premier épisode en 2018. Cette année-là, le LOU avait perdu à domicile 40-14 contre Montpellier, et Castres en avait profité pour battre le Racing.

2026 est l'année de Marseille. L'avant-dernière étape des phases finales de 2026 aura lieu au mythique Stade Vélodrome de l'Olympique de Marseille, déjà hôte des finales de Challenge Cup et Champions Cup en 2021 avec une victoire du LOU et de La Rochelle. Déjà en 2008, 2011 et 2017,les demi-finalistes s'étaient affronté dans l'enceinte qui accueillera cet été un match de préparation du XV de France ainsi que plusieurs matchs du Mondial. Enfin, la saison 2027 verra un retour au Matmut Atlantique de Bordeaux.

En marge de la conférence de presse hebdomadaire du staff du XV de France au Stade Louis II de Monaco où se déroule un stage, Bruno Boussagol, le manager santé des Bleus a donné des nouvelles des joueurs absents et encore à l'infirmerie, ainsi que des revenants.

C'est l'un des très grands sujets cette année : les blessures. On en a entendu parler toute la saison, de coachs qui avaient peur que leurs joueurs se blessent, de l'inquiétude du XV de France, de la gestion de l'effectif par Galthié. Cette période est presque révolu maintenant que la Coupe du Monde approche à grands pas. Bruno Boussagol nous a éclairés sur les états de forme de chacun.

Anthony Jelonch :

depuis sa rupture du ligament croisé contre l'Ecosse le 26 février après un gros plaquage sur Van der Merwe, Anthony Jelonch n'est toujours pas revenu sur les terrains. Il subit une rééducation et se prépare au mieux pour tenter de rejoindre le XV de France en vue de la compétition. Il racontait en mai dernier son travail effectué avec Boussagol : "On a bossé en pleine nature, en montagne, dans l’eau à la mer… On a fait du travail spécifique qui m’a beaucoup aidé et m’a fait bouger du Stade toulousain, changer de cadre. J’ai une très bonne relation avec Bruno, il m’a permis d’avancer sur cette période."

D'après le kiné, tout se passe pour le mieux et Jelonch ne brûle pas les étapes : "Anthony est à Capbreton pour sa réathlétisation, il va encore passer des étapes, c'est une vraie montée en puissance. Il faut maintenant attendre le feu vert de son chirurgien, c'est lui qui décidera s'il est apte pour nous rejoindre, et à quel moment cela sera possible." 

Sipili Falatea :

le bordelaux-béglais s'est blessé en demi-finale du Top14 contre La Rochelle et n'a pas pu postuler dans la liste des 42 de Galthié à cause d'une blessure au genou droit. Cependant, un retour dès le stage de Marcoussis (du 24 juillet au 3 août) est pensable car le joueur se remet rapidement de sa blessure : "Sipili, il fait partie de ces quatre joueurs suivis à distance (avec Anthony Jelonch, Yacouba Camara et Gaëtan Barlot, N.D.L.R.). Je l'ai vu pendant deux jours la semaine avant d'arriver à Monaco. Mon objectif était de voir son évolution et de savoir s'il était sélectionnable. Je me suis entretenu avec Fabien (Galthié) et son médecin pour savoir si nous pouvions nous projeter sur une éventuelle sélection. Il est en cours de rééducation, les dernières nouvelles que j'aies sont très favorables. Nous avons bon espoir de l'avoir bientôt avec nous. Le médecin donnera le feu vert, mais il y a de vrais échanges, et on espère pourquoi pas pour Marcoussis, et sinon pour Capbreton (du 7 au 25 août, N.D.L.R.)."

Gabin Villière, Arthur Vincent et Melvyn Jaminet :

Arthur Vincent et Gabin Villière s'entrainent en ce moment même avec le XV de France et font partie du stage en cours à Monaco. Le montpelliérain, longtemps blessé et avec peu de temps de jeu, estr evenu à temps et fait partie de la liste des 42 de Galthié. Même chose pour Villière, qui a connu plusieurs rechutes après une fracture du péroné survenue en février lors d'un entrainement avec les Bleus dans le cadre du Tournoi des Six Nations. L'ailier toulonnais a récemment confié avoir ressenti encore quelques gênes mais se veut optimiste pour la suite : "Il y a encore quelques petites gênes mais dans l’ensemble, ça va très bien. Depuis deux mois, j’ai retrouvé ma vitesse maximale, chose que je n’avais pas réussie lors de mes reprises précédentes. Ça a pris du temps mais je peux désormais dire que je suis de retour au top physiquement." 

La situation n'est pas la même pour Arthur Vincent. Il n'a plus joué depuis septembre 2022 dû à une rechute de son genou. Cela ne l'empêche nénamoins pas de participer aux entrainements du XV de France et se fait encore suivre sur le plan médical : "Nous les accompagnons toujours par rapport à leurs antécédents, et il n'y a pas que ces deux joueurs. Nous sommes attentifs sur ces problématiques".

Victime d'une entorse de la cheville le 22 avril face au Stade Français, Jaminet n'a plus rejoué de la saison et a regardé la victoire finale des siens depuis les tribunes. Il avait déjà manqué deux mois de compétition en 2022 pour une blessure à la cheville. Forcément, le staff du XV de France reste très attentif sur ce cas et montre des signes très encourageants : "Il nous a complètement rassurés", confirmait Bruno Boussagol.

Comme depuis l'année dernière, l'EPCR invite des clubs sud-africains pour participer à la Challenge ou à la Champions Cup. Pour la seconde fois d'affilée, les Cheetahs seront de la partie dans la petite coupe et, surprise, le deuxième club invité est goérgien : celui des Black Lion (Tbilissi).

Après le tirage au sort des phases de poule le mercredi 21 juin 2023, on attendait de connaitre l'identité des deux clubs invités pour publier le calendrier des phases de groupe. Le suspense est terminé puisque l'EPCR a officialisé la venue des Cheetahs sud-africain hutièmes de finaliste l'année derière et dans une optique de développer le rugby géorgien a invité le tout novueau club des Black Lion de Tbilissi, la capitale de la Géorgie.

Cette invitation va permettre de découvrir un nouveau rugby qui monte en puissance en Europe et possède de très bons joueurs dont la plupart sont en France en Top14 et Pro D2. Le président de la Fédération géorgienne de Rugby a tenu à remercier l'EPCR de l'invitation : "C’est un moment très important pour le rugby géorgien et pour notre pays. Nous avons tous travaillé très dur pour ça – sur le terrain et en coulisses – pendant de nombreuses années. Nous sommes reconnaissants à l'EPCR d'avoir pris les devants et d'avoir montré la vision nécessaire pour favoriser le développement du rugby à l'échelle mondiale."

Le club du Caucase se retrouve dans la poule 3 avec les Ecossais d'Edimbourg, accompagné de nos représentants français Castres et Clermont, ainsi que des anglais de Gloucester et enfin les Gallois des Scarlets. Le club jouera ses matchs à domicile au Stade de rugby d'Avchala à Tbilissi.

Quant aux Cheetahs, ils sont dans la poule 1 avec la Section Paloise, les Dragons, les Zèbre de Parme, le vainqueur de la Pro D2 Oyonnax ainsi que les Sharks de Durban, favoris du groupe. L'année dernière, les Cheetahs s'étaient inclinés en huitièmes de finale de la compétition contre Toulon avec un bilan de deux victoires pour deux défaites. Les matchs à "domicile" se joueront à Amsterdam (Pays-Bas). Tandis que la rencontre face aux Sharks sera disputé en Afrique du Sud, à Bloemfontein ou Durban.

En fin de contrat avec le LOU et à la recherche d'un nouveau club, Noa Nakaitaci rejoint le RC Toulon comme joker Coupe du Monde en septembre et novembre.

Toulon continue de s'activer sur le marché des transferts. Au lendemain de la signature du Briviste Setariki Tuicuvu en tant que joker, le club varois continue et signe un nouveau joker en la personne de Noa Nakaitaci, libre de tout contrat depuis la fin de saison. Le joueur de 33 ans faisait partie de la liste des 89 joueurs professionnels chomeurs révélée par la LNR plus tôt dans la semaine mais quitte désormais cette liste avec son nouveau bail.

Le français aura pour rôle de remplacer Gabin Villière, Jiuta Wainiqolo et Leicester Fainga'anuka, sélectionnés pour la Coupe du Monde, en fond de terrain et sur les ailes et disputera donc plusieurs matchs de Top14 en début de saison. Depuis ses débuts en Top14, Nakaitaci a disputé 141 matchs en pro pour un total de 43 essais inscrits, et a même remporté le Bouclier de Brennus avec Clermont en 2017. Son dernier essai remonte maintenant à plus d'un an, c'était lors du match LOU - Stade Toulousain le 20 février 2021, où il avait brillé avec un doublé.

Le MHR a officialisé la venue de Tolu Latu. L'international australien s'est engagé pour deux ans dans l'Hérault.

Encore une recrue pour Montpellier ! Cette fois-ci, c'est encore un pilier qui débarque pour renforcer la première ligne après l'arrivée d'Harry Williams hier. Il s'engage avec le club montpelliérain pour les deux prochaines saisons après avoir quitté son club natal des Waratahs en Australie.

Tolu Latu a peu joué cette saison à cause d'une blessure survenue en début de saison et n'a joué que 21 matchs de Super Rugby Pacific sans jamais être titulaire. Il sera en concurrence avec Jérémie Maurouard et Brandon Paenga-Amosa titulaire et auteur d'une belle saison avec plusieurs essais inscrits en Top14 et en Champions Cup.

Autre preuve de son petit temps de jeu et de son irrégularité, Latu n'a joué que 54 matchs avec le Stade Français en trois ans ! C'est donc un nouveau départ pour le pilier qui doit se retrouver et avoir une meilleure condition physique pour éviter les pépins physique et enchainer les matchs.

Le pilier des Springboks Ox Nché s'est vlessé et ne jouera pas le Rugby Championship. Mais plus grave : le champion du monde en titre ne pourra peut-être pas jouer la Coupe du Monde !

C'est un gros coup dur pour l'Afrique du Sud ! Le pilier des Sharks ne participera pas au Rugby Championship qui commence ce week-end après avoir contracté une blessure pectorale lors d'un entrainement avec le groupe de la sélection. Le sélectionneur Jacques Nienaber s'est montré très déçu par la blessure d'un de ses cadres : "Nous sommes particulièrement tristes pour Ox car il a travaillé très dur ces derniers mois et a apporté une grande contribution sur et en dehors du terrain. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement". La durée précise de la blessure du champion du monde en titre n'est pas connue mais sa présence pour le Rugby Championship est compromise et il se pourrait que sa participation à la Coupe du Monde soit impossible.

Avant sa blessure, il était aligné samedi contre l'Australie en première ligne pour la première journée de la compétition phare de l'hémisphère Sud. Les Springboks devront donc faire sans l'expérimenté pilier et cadre du vestiaire pour les rencontres à venir contre la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Argentine avant de se tourner vers le Mondial en septembre.

La LNR a dévoilé sur les réseaux le calendrier complet de la saison 2023/24 du Top14. Elle démarrera le week-end du 19 aout avec un duel entre Montpelliérains et Rochelais suici d'une rencontre racing 92 - UBB.

La compétition débute le 19 aout et trois journées auront lieu avant la Coupe du Monde qui se tiendra en septembre et plus. Le Top14 reprendra dès le lendemain de la finale de la Coupe du Monde, le 29 octobre. Ce seront donc les jokers Coupe du Monde qui prendront leur importance durant les quatres premières journées du championnat. Une journée est programmée le week-end du 23 décembre et le traditionnel Boxing Day aura bien lieu le week-end du 30 décembre, avec en prime le choc Toulouse - la Rochelle.

La Fan Days (journées des derbys) se tiendra le 18 et 19 novembre 2023 avec Bayonne - Pau,Perpignan - Montpellier, Oyonnax - Lyon, Castres - Toulouse, Clermont - Toulon, La Rochelle - UBB et le derby francilien Stade Français - Racing 92. La dernière journée sera les 8 et 9 juin et laisseront place aux barrages le 14, 15 ou 16 juin. Les demi-finales quant à elles se dérouleront le 21, 22 ou 23 juin avant la grande finale qui ne sera pas au Stade de France à cause des travaux de préparation pour les Jeux 2024 mais à l'Orange Vélodrome de Marseille (69 000 places) qui promet d'avoir une superbe ambiance !

Le calendrier complet :

Journée 1 (19 août) :

Bayonne - Toulouse

Perpignan - Stade Français

Oyonnax - Clermont

Castres - Pau

Lyon - Toulon

Montpellier - La Rochelle

Racing 92 - Bordeaux-bègles

Journée 2 (26 août) :

Bordeaux-Bègles - Castres

Clermont - Perpignan

La Rochelle - Lyon

Stade Français - Oyonnax

Pau - Racing 92

Toulon - Bayonne

Toulouse - Montpellier

Journée 3 (2 septembre)

Bordeaux-Bègles - Toulon 

Oyonnax - Toulouse

Castres - Bayonne

Clermont - La Rochelle

Stade Français - Montpellier

Pau - Lyon

Racing 92 - Perpignan

Journée 4 (29 octobre) : 

Bayonne - Stade Français

Perpignan - Pau

La Rochelle - Castres

Lyon - Clermont 

Montpellier - Racing 92

Toulon - Oyonnax

Toulouse - Bordeaux-Bègles

Journée 5 (4 novembre) :

Perpignan - Toulon 

Bordeaux-Bègles - Montpellier

Oyonnax - La Rochelle

Clermont - Bayonne

Stade Français - Castres 

Pau - Toulouse 

Racing 92 - Lyon

Journée 6 (11 novembre) :

Castres - Oyonnax

La Rochelle - Bayonne

Lyon - Stade Français

Montpellier - Clermont

Pau - Bordeaux-Bègles

Toulon - Racing 92

Toulouse - Perpignan

Journée 7 (18 novembre) :

Bayonne - Pau

Perpignan - Montpellier

Oyonnax - Lyon

Castres - Toulouse

Clermont -Toulon

La Rochelle - Bordeaux-Bègles 

Stade Français - Racing 92

Journée 8 (25 novembre) :

Bordeaux-Bègles - Perpignan

Lyon - Bayonne

Montpellier - Oyonnax

Pau - Stade Français

Toulon - Castres

Toulouse - Clermont 

Racing 92 - La Rochelle

Journée 9 (2 décembre) :

Bayonne - Montpellier

Oyonnax - Bordeaux-Bègles

Castres - Lyon

Clermont - Racing 92

La Rochelle - Perpignan

Stade Français - Toulouse

Toulon - Pau

Journée 10 (23 décembre) :

Perpignan - Bayonne

Bordeaux-Bègles - Lyon

Montpellier - Castres 

Stade Français - La Rochelle

Pau - Clermont 

Racing 92 - Oyonnax

Toulouse - Toulon

Journée 11 (30 décembre) :

Bayonne - Racing 92 

Oyonnax - Pau

Castres - Perpignan

Clermont - Bordeaux-Bègles

La Rochelle - Toulouse

Lyon - Montpellier

Toulon - Stade Français

Journée 12 (6 janvier) :

Perpignan - Oyonnax

Bordeaux-Bègles - Bayonne

Montpellier - Toulon 

Stade Français - Clermont

Pau - La Rochelle

Racing 92 - Castres

Toulouse - Lyon

Journée 13 (27 janvier) :

Bayonne - Oyonnax

Bordeaux-Bègles - Stade français

Castres - Clermont 

Lyon - Perpignan

Montpellier - Pau

Racing 92 - Toulouse

Toulon - La Rochelle

Journée 14 (3 février) :

Perpignan - Racing 92

Oyonnax - Stade français

Clermont - Lyon

La Rochelle - Montpellier

Pau - Castres

Toulon - Bordeaux-Bègles

Toulouse - Bayonne

Journée 15 (17 février) :

Bayonne - Clermont

Bordeaux-Bègles - Pau

Castres - Toulon

Lyon - La Rochelle

Stade français - Perpignan

Racing 92 - Montpellier

Toulouse - Oyonnax

Journée 16 (24 février) :

Perpignan - La Rochelle

Castres - Bordeaux-Bègles

Clermont - Toulouse

Lyon - Oyonnax

Montpellier - Bayonne

Pau - Toulon

Racing 92 - Stade français

Journée 17 (2 mars) :

Bayonne - Lyon

Bordeaux-Bègles - Racing 92

Oyonnax - Montpellier

La Rochelle - Clermont

Stade français - Pau

Toulon - Perpignan

Toulouse - Castres

Journée 18 (9 mars) :

Perpignan - Toulouse

Clermont - Oyonnax

La Rochelle - Stade français

Lyon - Castres

Montpellier - Bordeaux-Bègles

Pau -  Bayonne

Racing 92 - Toulon

Journée 19 (23 mars) :

Bayonne - La Rochelle

Bordeaux-Bègles - Toulouse

Oyonnax - Perpignan

Castres - Racing 92

Clermont - Pau

Stade français - Lyon

Toulon - Montpellier

Journée 20 (30 mars) :

Bayonne - Toulon

Perpignan - Castres

La Rochelle - Oyonnax

Lyon - Bordeaux-Bègles

Montpellier - Stade français

Racing 92 - Clermont

Toulouse - Pau

Journée 21 (20 avril) :

Perpignan - Lyon

Bordeaux-Bègles - Clermont

Oyonnax - Racing 92

Stade français - Bayonne

Pau - Montpellier

Toulon - Toulouse

Castres - La Rochelle

Journée 22 (27 avril) :

Bayonne - Bordeaux-Bègles

Oyonnax - Castres

Clermont - Stade français

La Rochelle - Toulon

Lyon - Pau

Montpellier - Perpignan

Toulouse - Racing 92

Journée 23 (11 mai) :

Perpignan - Clermont

Bordeaux-Bègles - La Rochelle

Castres - Montpellier

Pau - Oyonnax

Racing 92 - Bayonne

Toulon - Lyon

Toulouse - Stade français

Journée 24 (18 mai) :

Bayonne - Perpignan

Oyonnax - Toulon

Clermont - Castres

La Rochelle - Pau

Lyon - Racing 92

Montpellier - Toulouse

Stade français - Bordeaux-Bègles

Journée 25 (1 juin) :

Perpignan - Bordeaux-Bègles

Oyonnax - Bayonne

Castres - Stade français

Montpellier - Lyon

Racing 92 - Pau

Toulon - Clermont

Toulouse - La Rochelle

Journée 26 (8 juin) :

Bayonne - Castres

Bordeaux-Bègles - Oyonnax

Clermont - Montpellier

La Rochelle - Racing 92

Lyon - Toulouse

Stade français - Toulon

Pau - Perpignan

Le RCT a officialisé la signature du trois quarts fidjien Setariki Tuicuvu en provenance de Brive. Il jouera comme joker Coupe du Monde avec Toulon.

Après Toulouse qui annnonce tour à tour ses jokers pour la Coupe du Monde, au tour du club varois de s'y mettre. Setariki est d'une grande utilité puisque sa polyvalence lui permet de jouer arrière, centre ou encore ailier et peut donc dépanner à de nombreux postes. La saison dernière, il avait joué avec le CA Brive et vu le club descendre en Pro D2.

Tuicuvu a participé au premier groupe des joueurs appelés pour préparer la Coupe du Monde mais il n'a pas été reconduit dans le deuxième et ne jouera donc pas la Coupe du Monde. A Toulon, il aura pour mission de remplacer les internationaux partis en sélection : Gabin Villière, Duncan Paia'aua, Jiuta Wainiqolo, Waisea Nayacalevu ou encore la nouvelle recrue Leicester Fainga'anuku. L'entraineur du RCT Pierre Mignoni s'est félicité de son arrivée : "Ce joueur d’expérience en Top 14, qui est extrêmement polyvalent, va énormément nous apporter. Il se démarque par sa rudesse au contact, sa vitesse et son explosivité. Setariki est une très bonne recrue qui viendra équilibrer notre effectif."

Le XV de France a commencé son stage de préparation pour la Coupe du Monde au Stade Louis II de Monaco dans une chaleur intense.

Les 42 convoqués se sont tous réunis mardi matin dans la principauté monégasque pour un premier entrainement qui s'inscrit dans le stage concocté par le staff de Fabien Galthié. Un premier entrainement très intense sous une lourde chaleur, et l'occasion pour le groupe de mieux se connaitre et créer un vrai esprit collectif. Les joueurs de retour de blessure, comme Jaminet, Arthur Vincent ou encore Gabin Villière se sont entrainés avec le groupe sans montrer de signes particuliers. Les Toulousains et Rochelais finalistes du Top14 ont aussi répondu présents et engagés.

La séance du jour a débuté avec un réveil musculaire sur la pelouse du stade suivi d'un enchainements d'exercices ludiques en petits groupes. Ainsi certains ont joué au badminton tandis que d'autres jouaient au tennis ballon avec comme filet des boucliers. Les plus agiles ont été Charles Ollivon et son acolyte Bastien Chalureau, contre la paire Paul Boudehent-Dorian Aldegheri.

Après ces petits exercices, place au vrai début de l'entrainement. Travail de poste pour  les trois quarts avec un 1v1 dans un espace réduit. Les duos : Louis Bielle-Biarrey contre son copain de la Section Emilien gailleton ; Antoine Dupont contre Romain Ntamack ; Thomas Ramos contre le néo-bordelais Damian Penaud ; et Brice Dulin contre le revenant Arthur Vincent. Pendant ce temps, les avants se sont livrés de féroces et intenses duels avant d'enchainer avec les boucliers.

Mise en commun et opposition à 15 contre 15 sur tout le grand terrain. L'occasion pour le staff de revoir les temps de jeu et combinaisons mais la fatigue a rattrapé les joueurs en fin de séance et le manque de lucidité s'est fait ressentir. Les prochaines semaines seront un indicateur de l'ambiance au sein du groupe est des points forts et faibles de l'équipe.

Le MHR a annoncé ce lundi soir le retour du demi d'ouverture et ouvreur Benoit Paillaugue. Il vient au club en tant que joker Coupe du Monde.

A l'instar de Liam Allen et Toby Arnold à Lyon, Paillaugue est lui aussi un nouveau joker Coupe du Monde. Enfin, ce cas là est différent puisque l'héraultais va quitter le RCT après un bref passage peu remarqué et qui ne lui avait pas forcément réussi, il était d'ailleurs remplaçant et titulaire uniquement durant la période de doublons. Il vient à Montpellier pour pallier l'absence de Cobus Reinach qui rejoint les Springboks pour disputer la Coupe du Monde en novembre. L'info de la venue de Paillaugue était annoncé depuis le début du mois de juin par le président du MHR Mohed Altrad mais Toulon a tardé, négocié, pour libérer son demi d'ouverture remplaçant.

Lors de ses débuts à Montpellier, Benoit Paillaugue avait soulevé un Bouclier de Brennus et inscrit plus de 900 points en sa qualité d'ouvreur. Le français a joué en tout et pour tout 27 matchs avec Toulon et remporté la Challenge Cup l'année précédente contre les Glasgow Warriors.

De plus, certaines rumeurs indiquent que le demi de mêlée devrait prendre sa retraite à l'issue de la Coupe du Monde pour ensuite intégrer le staff de Philippe Saint-André ...

L'édition du Rugby Championship 2022/2023 commence ce samedi avec l'Afrique du Sud contre l'Australie. On se souvient encore de l'exploit des Pumas argentins qui avaient obtenu leur première victoire contre les All  Blacks en Nouvelle-Zélande. A deux mois du Mondial, intéressons-nous à la situation actuelle de ces quatres sélections.

1. Australie (Wallabies)

Tout comme ses homologues de l'hémisphère Sud, les derniers matchs de la sélection australienne remontent à la tournée européenne de novembre 2022 soit il y a quasiment un an. Eddie Jones débarque comme entraineur principal après son licensiement avec le XV de la Rose. Certains le perçoivent comme un mauvais signe, mais il est bon de rappeler que Jones reste quand même un top entraineur, en témoigne la prestation de la sélection nippone lorsqu'il officiait au Japon. Cette équipe possède de très bons talents individuels comme Will Skelton qui peut faire de gros dégats en mêlée. Néanmoins, les récents entraineurs n'ont jamais vraiment réussi à imposer leur style de jeu dans une équipe qui varie entre bonnes et mauvaises prestations, trop sanctionnée à cause de ses indisciplines. Le banc risque cependant de faire défauts comparé aux autres équipes : aucune réelle doublure ou de joueur de top niveau, et les derniers quarts d'heure des matchs riquent d'être très durs. Mais les Wallabies peuvent largement croire au titre ...

2 - Nouvelle-Zélande (All Blacks)

Récent vainqueur de l'édition précédente, les Blacks reviennent en force avec une équipe et un banc complet qui permet de changer les joueurs à n'importe quel moment. Malgré cela, Ian Foster est dans une situation très délicate : son équipe est beaucoup moins forte et impressionante que les autres, les kiwis se sont pris des défaites qui n'auraient pas du arriver (ex : contre l'Argentine à Wellington avec une sombre défaite) et chaque équipe vient en Nouvelle-Zélande en ayant en tête qu'une victoire devient possible. De grosses difficultés à maitriser le cours du jeu se sont faites ressentir, de même au niveau mental pour certains joueurs et l'effectif s'est amoindri sur le plan physique. Tout le monde le sait désormais : pour gagner contre la Nouvelle-Zélande, il faut juste développer son jeu et la priver de ballons. Telle est la recette, contre une sélection qui pourrait être obligé de revoir ses objectifs pour le Mondial à la baisse.

3 - Argentine (Pumas)

Cap sur une sélection en plein essor. Les Pumas ont une nouvelle génération d'internationaux qui s'accouplent très bien avec les cadres encore présents qui font grandir cet effectif avec un vrai projet sportif. Après avoir battu les Néo-Zélandais à la maison l'année dernière, l'objectif est de réussir à rivaliser contre chacun des 3 adversaires qui seront un très bon test à quelques deux mois du Mondial. L'entraineur Mikael Cheika développe un vrai projet avec cette équipe et n'a pas peur d'oser même dans les grandes rencontres. En dépit de ses récentes performances, si la sélection argentine veut se vanter de faire partie de l'élite, il faut apprendre à être dans la régularité et à ne pas enchainer les victoires avec 30 points d'écarts et une défaite avec plus de cinq essais encaissés au match suivant. Mais l'avenir s'annonce radieux et ce Rugby Championship sera une bonne occasion pour étudier les Pumas.

4 - Afrique du Sud (Springboks)

Les Boks peuvent être en même temps les favoris et les outsiders de cette édition du tournoi. Pourquoi ? La réponse se trouve en deux points. C'est une équipe joueuse de par la qualité de ses joueurs qui sont polyvalents avec une aisance de jeu dans chaque secteur, menée par un De Klerk dynamique qui fait rapidement circuler le ballon. Le jeu d'avants est très complet avec un pack hyper puissant qui est forcément un atout sur le terrain pour contrer les tentatives de jeu de l'adversaire. Pourtant, d'un autre côté, cette sélection sud-africaine n'a jamais entièrement pruvé, n'a jamais vraiment réussi à jouer à son top niveau malgré plusieurs années de cohabitation avec des automatismes qui tardent à se développer entre les joueurs. Mais face aux trois autres sélections, ce sera l'occasion de prouver que les Springboks peuvent mieux faire.